Face à l'intensification des aléas climatiques qui fragilisent l'agriculture française, l'agrivoltaïsme s'impose comme une solution innovante alliant production alimentaire et énergétique.
Un agriculteur sur deux a subi au moins une sécheresse ces trois dernières années et les pertes moyennes atteignent 20 % des récoltes. Intégrer harmonieusement le solaire à l’agriculture permet non seulement de générer des revenus complémentaires stables (2 000 à 5 000 €/ha/an), mais aussi d'améliorer la résilience des cultures grâce à l'effet protecteur des panneaux solaires.
Encadré depuis 2024 par un décret qui garantit la primauté de l'activité agricole, l'agrivoltaïsme séduit déjà un quart des exploitants français.
Découvrez comment cette synergie entre agriculture et énergie solaire peut transformer votre exploitation tout en préservant sa vocation première.
🔹 Voici les points à retenir concernant la rentabilité de l’agrivolaïsme en 2025 :
L'agrivoltaïsme consiste en l'association harmonieuse de panneaux photovoltaïques et d'une activité agricole, qu'il s'agisse d'élevage, de viticulture, de maraîchage ou de grandes cultures. Contrairement aux idées reçues, l'agriculture reste l'activité principale : les panneaux sont conçus et positionnés pour servir la production agricole tout en générant de l'électricité.
Le décret de 2024 établit un cadre légal strict qui protège les terrains agricoles et les écosystèmes, tout en permettant aux agriculteurs de percevoir des revenus complémentaires grâce à l'installation photovoltaïque. Cette réglementation prévoit notamment des projets "alibi" où l'activité agricole serait secondaire ou symbolique.
L’agrivoltaïsme permet de nombreuses synergies, où agriculture et solaire travaillent ensemble :
La location de terres pour l'installation d'une centrale au sol offre aux agriculteurs un revenu complémentaire, stable et sécurisé, totalement indépendant des aléas climatiques ou des fluctuations des marchés agricoles :
Enfin, dans. le cas d'une location du terrain, le propriétaire du terrain n'a plus a supporter le coût de la charge foncière. Cette dernière est entièrement prise en charge par l'exploitant de la centrale solaire pendant toute la durée du bail.
Une analyse de l'INRAE (2023) démontre que les projets agrivoltaïques peuvent compenser jusqu'à 30 % des pertes liées aux aléas climatiques dans les exploitations viticoles. L'agriculteur bénéficie ainsi d'une source de revenus prévisible sans charge opérationnelle additionnelle.
L'agrivoltaïsme ne se limite pas à un simple loyer : il optimise également l'exploitation agricole grâce à des synergies scientifiquement prouvées :
Dans les Bouches-du-Rhône, un vignoble équipé de panneaux solaires a réduit sa consommation d'eau de 25 % tout en maintenant la qualité de sa production, démontrant l'efficacité de l’agrivoltaïsme dans les régions méditerranéennes particulièrement touchées par les sécheresses.
La rentabilité d'un projet agrivoltaïque dépend de plusieurs variables clés, allant des conditions naturelles aux choix techniques et économiques.
L'ensoleillement constitue le premier critère de performance énergétique et agricole. Un rayonnement solaire élevé (par exemple dans le Sud-Est de la France, >1 700 kWh/m²/an) peut augmenter la production électrique de 10 à 15 % par rapport à des zones moins ensoleillées (Nord, <1 300 kWh/m²/an).
L'impact des installations solaires sur les cultures a été mesuré avec précision :
La rentabilité d'un projet agrivoltaïque dépend de plusieurs facteurs clés, tels qu’expliqués dans ce tableau
Les coûts d'installation varient selon la technologie : environ 1 M€/MWc pour une structure fixe (adaptée aux grandes cultures), tandis qu'une structure dynamique avec panneaux mobiles coûte 20 % plus cher, mais offre des gains agricoles supérieurs.
Bien qu'aucune aide directe ne soit disponible pour la vente d'électricité, les porteurs de projet peuvent bénéficier d'exonérations de taxe foncière (30 % à 50 % selon les départements). Cela ne concerne les agriculteurs que s’ils construisent et exploitent leur propre centrale. Dans le cas de la location de terrain, c'est le producteur d'énergie qui supporte ce coût.
Par ailleurs, la réglementation locale peut imposer des restrictions spécifiques, notamment dans les zones AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) ou AOP (Appellation d’Origine Protégée) où les vignobles historiques sont protégés.
Ces éléments combinés — coûts maîtrisés, avantages fiscaux et respect des contraintes territoriales — déterminent la viabilité économique d'une installation agrivoltaïque. Une analyse au cas par cas s'avère indispensable pour évaluer précisément le potentiel de chaque projet.
Un projet agrivoltaïque implique plusieurs postes de dépenses, mais l'avantage de passer par un intermédiaire comme Ferme Solaire est qu'il n'y a aucun coût pour le propriétaire du terrain. Les frais de développement, de construction, d'exploitation et de maintenance sont entièrement pris en charge par le développeur ou le producteur d'énergies renouvelables.
Pour information, voici les coûts habituellement associés à un tel projet :
Ferme Solaire intervient comme tiers de confiance entre le propriétaire et les développeurs de centrales solaires, permettant aux agriculteurs de rencontrer entre 1 et 3 développeurs se proposant de travailler sur leur projet. Cette approche, comparable à un "1-2-3 devis des EnR", permet de valoriser les points forts du terrain pour le rendre plus attractif et arriver préparé au stade des négociations.
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La rentabilité d'un projet agrivoltaïque se calcule en comparant les revenus générés et les économies réalisées sur la durée du projet (typiquement 20 à 40 ans).
Sources de revenus :
Exemple chiffré : Un projet de 5 ha en Occitanie (1 MWc) pourrait générer :
Pour le développeur qui investit environ 1 000 000 € par MWc, le retour sur investissement est généralement atteint en 10 à 12 ans grâce à la vente d'électricité (70 à 120 €/MWh selon les tarifs garantis par EDF OA).
Ferme Solaire met à disposition un calculateur de rentabilité permettant d'estimer précisément les revenus potentiels selon les caractéristiques spécifiques de chaque terrain.
Les projets agrivoltaïques sont soumis à des études préalables très strictes afin de garantir qu'une centrale photovoltaïque ne voie pas le jour au détriment de la biodiversité et de la protection de l'environnement. Des bureaux d'études techniques indépendants sont missionnés pour réaliser des diagnostics écologiques complets. De plus, l'entretien et la maintenance sont inclus dans le contrat avec le développeur, ce qui minimise les risques pour l'agriculteur.
Les loyers varient de 2 000 €/ha/an à 5 000 €/ha/an, selon l'ensoleillement de la région, la qualité du terrain et la puissance installée. Ces montants sont généralement indexés sur l'inflation pour garantir leur valeur dans le temps. Ferme Solaire permet aux propriétaires de négocier les meilleures conditions en les mettant en relation avec plusieurs développeurs.
Oui, l'agrivoltaïsme reste très rentable en 2025. Un projet type de 2 ha peut générer environ 5 000 €/ha/an en combinant loyers et économies agricoles. Pour le développeur, malgré un investissement initial d'environ 1 million d'euros par MWc, le retour sur investissement est atteint en 10-12 ans, pour une durée d'exploitation de 30 ans minimum.
L'agrivoltaïsme s'adapte aux pratiques existantes en apportant des bénéfices : rendements améliorés (jusqu'à +12% en viticulture), réduction du stress climatique, protection contre les intempéries. Le décret de 2024 garantit que les projets respectent la primauté de l'activité agricole. De plus, la CDPENAF et la SAFER veillent au respect des engagements agricoles, évitant les projets "alibi" où l'activité agricole serait secondaire.
Oui, l'État propose des aides pour les projets photovoltaïques, mais seulement pour l'autoconsommation (particuliers et entreprises) : récupération de la TVA à 20 % et primes jusqu'à 500 €/kWc. Le prix varie selon la puissance (kWc) et le type d'installation (chauffage solaire inclus).
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