Les terrains non utilisés n’ont pas tous le même statut. Certains sont définis comme terrains agricoles, d’autres soumis au règlement du Plan Local d’Urbanisme (PLU), et d’autres encore ont des sous-sols pollués. Si tous ne suivent pas les mêmes réglementations, beaucoup de terrains ne sont pas bien utilisés ou mal valorisés.
C’est le cas par exemple des terrains ayant un rendement agricole faible ou des terrains non constructibles non soumis à des contraintes environnementales.
Saviez-vous qu’il est possible de mieux les valoriser tout en respectant leur environnement ?
Découvrez comment définir un terrain non constructible et comment réussir à le rentabiliser en le transformant en centrale solaire.
Un terrain constructible est défini comme tel s’il répond à deux critères précis :
Pour tous les terrains qui n’ont pas ces deux critères, on distingue quatre zones d’urbanisme classées de la manière suivante :
S’il n’y a aucune contre-indication à installer des panneaux solaires sur un terrain constructible, certains terrains non constructibles ont des réglementations spécifiques.
L’énergie solaire est une excellente manière de rentabiliser un terrain non constructible. Les grands terrains sont particulièrement adaptés pour une installation photovoltaïque.
Le fonctionnement d’une centrale solaire est simple : les photons émis par la lumière du soleil viennent agiter les électrons présents dans le silicium des modules solaires. Cette agitation crée un courant alternatif, qui sera transformé en courant continu par un onduleur. Celui-ci est raccordé au Réseau de Transport de l’Electricité (RTE) ou bien peut être stocké dans des batteries pour une autoconsommation avec vente de surplus.
Couplée à d’autres activités ou installations, la production d’énergie solaire permet d’ajouter des sources locales d’approvisionnement en énergie solaire.
Une centrale solaire est un projet économique et écologique :
Plus précisément, l’énergie solaire est une source d’énergie qui offre de nombreux avantages :
Les options sont nombreuses pour mettre en valeur un terrain non constructible ! Le solaire est une des énergies vertes les plus accessibles et adaptables pour un projet de production locale d’électricité.
De nombreuses idées originales voient le jour, profitant du côté hybride entre nature et culture de certains espaces :
Sur le site du Service Public, on peut lire que pour le cas général, une autorisation d’urbanisme peut s’avérer nécessaire, selon la hauteur au sol et la puissance crête de l’installation photovoltaïque.
La puissance crête (kWc) est la puissance maximale que le panneau peut délivrer en conditions d’ensoleillement idéal.
Hauteur – puissance < 3kWentre 3 et 250 kW250 kW et plus 1m80pas de formalitésplus de 1m80faire une déclaration préalable de travaux faire une déclaration préalable de travaux demander un permis de construire
Installer des panneaux solaires sur une toiture de maison ou de ferme nécessite également de faire une déclaration préalable de travaux, car le logement change d’aspect.
Pour un terrain situé en secteur protégé, il faut demander une autorisation d’urbanisme selon le type de site protégé :
Le cadre juridique de ce type d’installation est le code de l’urbanisme.
Les installations solaires de moins de 3 kWc sont le plus souvent des panneaux solaires thermiques qui servent à chauffer l’eau d’un logement, plutôt que des panneaux photovoltaïques servant à produire de l’électricité. En effet, même si un panneau solaire thermique a une rentabilité de 40%, il ne chauffe pas toute l’eau de la maison, mais contribue à faire en moyenne 20% d’économies d’énergie.
C’est pourquoi on l’utilise les panneaux solaires thermiques de préférence pour les logements individuels, où l’énergie solaire vient compléter le mix énergétique du logement (gaz de ville ou en bouteille, électricité du réseau national, pompe à chaleur ou chauffage au bois). La rentabilité de la petite surface de la toiture est meilleure avec du thermique.
Pour les terrains de grande taille, il est conseillé d’installer une ferme solaire. On appelle ferme solaire un champ de panneaux photovoltaïques, sa rentabilité est meilleure à partir de 100 kWc. Cela correspond à environ 250 panneaux photovoltaïques, soit un peu plus de 500 m2 de panneaux.
Les coûts d’une centrale solaire oscillent autour de 85 000 à 90 000 euros pour une centrale solaire de 100 kWc. Le prix des panneaux solaires se calcule en kilowatt crête (électricité produite en puissance maximale), plus fiable que de le calculer en fonction de la surface des panneaux.
Différents types de projets de centrales solaires peuvent exister. Les trois configurations les plus utilisées sont les suivantes :
Pour les centrales solaires de grande taille, dont la puissance sera supérieure à 250 kWh, la demande de permis de construire ainsi que toutes les démarches administratives peuvent être prises en charge par le producteur-exploitant à qui le terrain est loué. Sa rentabilisation du terrain dépend en revanche de sa taille.
On parle de ferme solaire à partir d’une puissance installée de 100 kWc. Cependant les installations de très grande échelle sont à privilégier pour un meilleur rendement.
Pour rappel, 1 hectare correspond à 10 000 m2 et un Méga Watt crête correspond à 1000 kWc.
Concernant le type de terrain, certains éléments doivent être privilégiés pour assurer un rendement optimal :
Bon à savoir : Le coût de raccordement d’un projet solaire au réseau représente en moyenne 10 à 25% du prix total, en fonction de l’existant et de la proximité du réseau.
La rentabilité d’une installation photovoltaïque se calcule en kWc et dépend des conditions d’installations des panneaux : le lieu, la disposition, l’ensoleillement. Tous les projets de ferme solaire d’une puissance crête de plus de 100 kilowatt-crête revendent l’électricité produite à EDF OA (Obligation d’Achat). En effet, au-delà de cette production, ils sont soumis à un système d’appels d’offres dont les lauréats remportent le chantier. Pour comprendre le détail des réglementations sur les champs de panneaux photovoltaïques, n’hésitez pas à consulter le site du Centre de Ressources National sur le photovoltaïque (CRNP).
Pour avoir un ordre d’idée de la production annuelle de panneaux solaires en kWh, la production d’une ferme solaire est de 1250 kWh/kWc en moyenne. Une installation de 100 kWc produit 125 000 kWh par an en moyenne, avec une fourchette comprise entre 90 000 kWh et 150 000 kWh. Pour convertir des kWc en KWh, on peut estimer qu’un kWc correspond à 900 et 1400 kWc par an en moyenne.
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La production d’électricité des installations photovoltaïques de grande taille est achetée par EDF OA. Le prix de rachat du kWh dépend du type de vente :
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