Dans un contexte de décarbonation de l’énergie, l’agrivoltaïsme offre une solution gagnante pour les agriculteurs. En combinant production agricole et énergie verte, c’est une solution qui s’adapte à vos cultures, tout en diversifiant vos revenus.
Aujourd’hui, 1 agriculteur sur 4 s’engage dans un projet agrivoltaïque, ce qui est un bon réfexe pour s’adapter au changement climatique. Installer des panneaux solaires sur vos parcelles permet de protéger vos cultures, toucher un loyer sur 30 ans et contribuer à la transition énergétique.
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L’agrivoltaïsme est une pratique innovante qui crée une synergie entre l’agriculture et la production d’énergie solaire sur une même parcelle. Il s’agit de concilier deux activités complémentaires : la production agricole (cultures ou élevage) et la génération d’électricité renouvelable, tout en optimisant l’utilisation des terres.
Les enjeux de l’agrivoltaïsme sont multiples : soutenir les agriculteurs en diversifiant leurs revenus, préserver l’activité agricole et les terres cultivables, et limiter l’impact environnemental des projets énergétiques.
Il existe deux modèles principaux pour développer un projet agrivoltaïque : la construction d’une centrale autofinancée par l’agriculteur ou la location du terrain à un producteur d’énergie. Le premier modèle nécessite un investissement conséquent et une expertise technique, tandis que le second permet à l’agriculteur de bénéficier d’un revenu complémentaire sans assumer les coûts et les risques du projet.
En France, l’agrivoltaïsme est encadré par le décret sur l’agrivoltaïsme de 2024, qui impose des critères stricts pour garantir la compatibilité entre agriculture et énergie solaire. Ces règles assurent que les projets agrivoltaïques contribuent à la transition énergétique sans compromettre la vocation agricole des terres.
L’étude de faisabilité, encadrée par l'article L. 311-4 du Code de l’énergie, est une étape incontournable pour évaluer la viabilité technique, économique et réglementaire du projet. Elle doit notamment prendre en compte :
Le décret agrivoltaïque et l’article L. 341-4 du Code de l’énergie encadrent l’implantation des panneaux. La réglementation française a pour but de garantir que les installations ne nuisent pas à l’activité agricole. Voici les points clés à respecter :
Selon le cas, des autorisations administratives seront nécessaires :
La conception du projet doit être réalisée en collaboration avec des ingénieurs agronomes, des experts en énergie solaire et des bureaux d’études spécialisés. Elle implique :
La construction d’un projet agrivoltaïque dure généralement 6 à 12 mois et comprend les étapes suivantes :
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L’article L. 311-10 du Code de l’énergie oblige les exploitants à maintenir les installations en bon état et à respecter les engagements pris lors de l’autorisation. Une fois l’installation mise en service, et pendant la durée du bail (en moyenne 20 à 40 ans), le développeur s’engage donc à :
Les projets agrivoltaïques doivent préserver les sols pour maintenir leur fertilité. Les panneaux doivent être installés sur des structures réversibles (démontables) et ne pas couvrir plus de 40 % de la surface agricole utile.
Le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) impose de limiter l’impact physique sur les terres. L’ADEME recommande des techniques légères, comme les pieux vissés, pour minimiser l’empreinte au sol.
L’agrivoltaïsme doit s’intégrer harmonieusement dans l’environnement. Les panneaux doivent respecter les paysages locaux, notamment dans les zones protégées (avis des Architectes des Bâtiments de France requis). La création de corridors écologiques, tels que des haies ou des bandes enherbées, favorise la biodiversité.
Les panneaux solaires réduisent l’évaporation de l’eau, ce qui est bénéfique pour les cultures, surtout en zones arides. L’irrigation doit être optimisée (goutte-à-goutte, capteurs d’humidité) pour éviter le gaspillage. L’ADEME estime que l’agrivoltaïsme peut réduire les besoins en irrigation de 20 à 30 %, tout en permettant la récupération des eaux de pluie.
L’agrivoltaïsme produit de l’énergie renouvelable, réduisant les émissions de CO2. Un projet de 1 MWc de puissance évite l’émission de 500 tonnes de CO2 par an. Les pratiques agricoles associées (agroforesterie, couverture végétale) augmentent le stockage de carbone dans les sols. L’ADEME prévoit que l’agrivoltaïsme pourrait couvrir 10 % des objectifs français en énergies renouvelables d'ici à 2030.
Ce projet agrivoltaïque bovin associe élevage laitier et panneaux solaires sur 7 hectares. Les panneaux, installés à 4 mètres de hauteur, produisent 2,3 MWc d’électricité par an (soit la consommation de 750 foyers). Selon l’exploitant, le projet permet de consolider l’exploitation laitière en générant un revenu complémentaire tout en offrant de l’ombre aux vaches, améliorant leur bien-être.
Situé dans les Nièvre, le projet de Tresserre est une centrale agrivoltaïque combinée à de l’élevage ovin. Les panneaux solaires, installés à 80 cm de hauteur, permettent aux moutons de paître librement en dessous. Cette synergie réduit les coûts de tonte et d’entretien des espaces verts, tout en fournissant de l’ombre aux animaux pendant les périodes chaudes.
Le projet Symbiosyst est une initiative européenne visant à tester et à promouvoir l’agrivoltaïsme à grande échelle. Lancé en 2021, il rassemble des partenaires de plusieurs pays (dont la France, l’Italie, l’Allemagne, et la Grèce) pour expérimenter des systèmes agrivoltaïques sur différentes cultures : céréales, légumes, fruits et vignes.
Un projet agrivoltaïque est une démarche complexe, nécessitant de multiples compétences : ingénierie solaire, agronomie, droit de l’environnement et gestion de projet. La coordination entre ces domaines est essentielle pour garantir la viabilité technique, économique et réglementaire du projet. Sans expertise, les risques d’erreurs ou de retards sont élevés, ce qui peut compromettre la réussite de l’initiative.
Le financement d’un projet agrivoltaïque représente un investissement conséquent, avec un coût moyen de 1 million d’euros par hectare. Cette somme inclut l’étude de faisabilité, l’installation des panneaux, les infrastructures agricoles et les démarches administratives. Pour de nombreux agriculteurs, ce montant est prohibitif, d’autant plus que les subventions sont souvent réservées aux petites installations en autoconsommation.
Face à ces défis, la location de son terrain à un opérateur spécialisé comme Ferme Solaire est une solution avantageuse. Ferme Solaire prend en charge l’ensemble des étapes du projet, de l’étude de faisabilité à l’exploitation, en passant par le financement et les démarches administratives. En optant pour la location, l’agriculteur bénéficie d’un revenu complémentaire stable sans assumer les coûts et les risques liés à la gestion du projet. Ainsi, il peut valoriser son terrain tout en contribuant à la transition énergétique, sans compromettre son activité agricole.
Un projet agrivoltaïque combine production agricole et production d’énergie solaire sur une même parcelle. Il s’inscrit dans un cadre légal précis, défini par le décret agrivoltaïque de 2023, pour garantir une cohabitation harmonieuse entre agriculture et énergie renouvelable.
Les panneaux solaires sont installés sur des structures surélevées, permettant de cultiver ou d’élever des animaux en dessous. Cette application innovante optimise l’utilisation des terrains agricoles tout en générant un revenu complémentaire grâce à la vente d’électricité.
"Agri PV" est la contraction d’"agri” et de “photovoltaïque". Cette définition désigne l’intégration de panneaux solaires dans des exploitations agricoles, dans le respect des dispositions réglementaires et des normes d’urbanisme.
Le projet agricole désigne l’activité de production (cultures, élevage) maintenue ou améliorée grâce à l’agrivoltaïsme. Il peut bénéficier de labels comme le label “projet agrivoltaïque”, qui valorise les projets respectant les bonnes pratiques environnementales et agricoles.
Sources :
Caractériser les projets photovoltaïques sur terrains agricoles et l'agrivoltaïsme - ADEME
Agrivoltaïsme : nos cultures à l'ombre des panneaux solaires ? | France Culture
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